Wiki Vos histoires de LGDC
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Allégeances[]

Allégeance du Clan du Tonnerre
Chef(fe) Etoile de Brise - mâle noir tigré aux yeux verts brillants.
Lieutenant(e) Feuille de Cerisier - femelle blanche tachetée.
Guérisseur(se)(s) Tige d'Erable - mâle écaille.
Guerrier(ère)s Pluie Humide - mâle gris clair.

Nuit d'Ambre - femelle rousse.
Fougère d'Ecume - matou blanc et gris clair.
Apprenti : Nuage de Passereau.
Oeil de Merle - mâle noir.
Goutte de Brume - femelle blanche argentée.
Tornade d'Epine - mâle brun tigré.
Eclair Luisant - femelle dorée.
Ecaille de Feu - femelle rousse.

Apprenti(e)(s) Nuage de Passereau - jeune mâle noir.
Reine(s) Violette Enneigée - femelle grise claire aux pattes et aux oreilles blanches. Mère des petits d'Oreille Tigrée : Petite Nuée et Petit Froid.
Chaton(ne)(s) Petite Nuée - chatonne grise très clair aux yeux bleus scintillants.

Petit Froid - chaton blanc aux oreilles et au bout de la queue brune, aux yeux bleus scintillants.

Ancien(ne)(s) Plume d'Abysse - vieille femelle dorée, doyenne du clan.

Roseau des Profondeurs - vieux mâle gris sombre, doyen du clan.


Divers
Flamme - grand rouquin au pelage couvert de cicatrice, il est sanguinaire.

Epine - Petite chatte grise sombre aux yeux verts scintillants, elle n'a pas plus de 5 lunes.


Prologue[]

Une femelle grise perle sauta d'un tronc couché qui traversait une rivière. Elle déposa une petite chatonne entre les pattes d'un mâle noir tigré. Elle s'apprêtait a repartir lorsque le mâle la retint.

- Je sais que Petit Froid est encore de l'autre côté, mais il est trop tard... Si tu ne viens pas avec nous, le clan te perdra. Ils nous attendent déjà aux rochers du soleil.

- Je ne laisserais pas Petit Froid se faire emporter tout seul Étoile de Brise ! Gronda la femelle. Prend Petite Nuée et part rejoindre le clan. Je reviendrais. De toute façon je n'ai plus rien à aporter au clan depuis que mon compagnon est mort.

La chatte sauta sur le tronc et commença a avancer.

- Violette Enneigée ! Hurla le chef. Et Petite Nuée ? Si tu ne reviens pas, que fera-t-elle sans toi ?! Elle n'a encore jamais ouvert les yeux !

- Au moins le clan prendra soins d'elle ! Je le sais ! Cria la prénommée Violette Enneigée. Je préfère que mes deux petits soient vivants plutôt qu'avoir la mort d'un sur la conscience ! Maintenant part et ne me retarde pas ou je risque de ne jamais revenir...

La chatte s'elança sur le tronc et disparu dans les buissons. Elle renifla le sol jusqu'à sentir la trace de son petit. Il était encore dans le buisson et gémissait tant il avait froid ce soir de mauvaise saison sous l'orage. Elle se blottit contre lui pour le réchauffer. Elle repartirait dans quelques minutes tout au plus. Elle s'apprêtait à repartir lorsque des éclats de voix retentirent.

- Comment ça tu sens encore des traces du Clan du tonnerre ?! Hurla une voix grave de mâle. Cherche petite souris mouillée !!!

La chatte prit son chaton dans la gueule et commença à courir lorsqu'un grand mâle roux lui coupa la route.

- Tiens tiens... Mais ne serait-ce pas un membre du Clan du Tonnerre que nous avons la ?

Violette Enneigée écarquilla les yeux, et recula doucement.

- Mais ou part tu donc ? Ricana le rouquin.

- Flamme! Ce n'est qu'une porteuse et son chaton ! Siffla une petite chatte grise sombre.

- La ferme Epine! Gronda le mâle. Tu n'est qu'une novice.

Violette Enneigée dévisagea la petite chatte. Elle devait avoir à peine 5 lunes. La mère pouvait voir dans ses yeux qu'elle cherchait désespérément à aider la reine. Soudain, les yeux de la reine se voilèrent, et des souvenirs défilèrent devants ses yeux, des hurlements désespérés d'une reine qui ne trouvait plus son chaton. Des griffes lui fendirent le museau et Violette Enneigée vit alors que le rouquin nommé Flamme lui avait parlé.

- Tu m'écoutes quand je te parles ?! Cracha-t-il.

Chapitre I[]

Branche Froide s’engagea sur le chemin de feuille morte qui menait à une petite colline. Les feuilles craquaient sous chaque pas qu’il faisait tant elles étaient desséchées. La brise du vent soufflait sur son pelage, ce qui lui rappelait que c’était déjà presque la mauvaise saison. Branche Froide la redoutait. Il savait déjà que le chef allait manger pleins de proie et que le reste de la troupe devrait se battre pour se partager le peu de proie qu’il restait. C’était comme ça qu’il résonnait, Flamme. Son enfance avait été compliqué. Violette Enneigée, sa mère avait toujours été assez faible par rapport aux chats qui avaient grandis dans cette troupe. Ils ne mangeaient pas souvent à leur faim. Heureusement, il y avait une chatte, Epine, qui avait 5 lunes de plus que lui, arrivait souvent à gagner des pièces de gibier pour leur en donner. Mais ce n’était pas tout les jours, car la chatte grise sombre était petite, avant. Maintenant, Branche Froide avait 15 lunes, et sa mère était morte depuis longtemps. Le matou blanc s’arrêta en haut de la colline, devant un tas de pierre et de branche d’arbre. C’était là qu’il avait enterré sa mère. Il se retourna et contempla les forêts, les landes, les rivières et les pinèdes en contrebas.

- « Tu devrais peut-être arrêter de retourner ici. Miaula la voix douce d’Epine.

- J’aime regarder le paysage. Répondit Branche Froide.

- Mais ça te rappelle ta mère. »

Branche Froide se tut un instant.

- « Elle me disait tout le temps qu’on venait de là bas. Avec des gens qui faisait passer en priorité les petits et les vieux. Que ça s’appelait un clan.

- Oui. Sûrement.

- Elle voulait qu’on parte le retrouver, mais elle était trop faible, et moi trop petit, pour qu’on se défende. Il paraît, que les chats de là bas appelle cette endroit les hautes pierres.

- On est beaucoup plus loin que les hautes pierres. »

Branche Froide se tourna vers la petite chatte cendrée, qui déglutit.

- « Tu connais ces chats ?

- Bien sûr que non ! Comment le pourrais-je ?! »

Le mâle blanc se retourna, déçu. Il regarda une dernière fois le paysage lointain puis se tourna vers Epine qui griffait la terre, anxieuse.

- « Est-ce que tu me…

- Et si on y allait ? Le coupa la chatte grise. Flamme va se demander où on est. »

Branche Froide la regarda, à la fois méfiant et et suspicieux, mais il n’en fit rien et suivit Epine jusqu’à l’arène de combat. C’était un endroit dépourvu de plantes, aux arbres calcinés, à cause de l’incendit qui était passé lors de la saison des feuilles vertes. Au centre se battait Pie et Hêtre, deux chattes, l’une blanche et noire, l’autre brune. Un peu plus loin, il y avait Flamme, le rouquin sanguinaire qui était le chef du groupe. Devant lui, il y avait des pièces de gibier. Sur le côté, le reste du groupe observait la scène. Les chatons de Mésange, blottit contre son ventre, qui n’avait que une lune, couinait lorsque du sang coulait, et enfouissaient leurs museaux dans le poil chaud et réconfortant de leur mère. La porteuse avait perdu son compagnon la veille, lorsque Flamme l’avait tué. Un cri vainqueur résonna. Hêtre avait gagné le duel. Elle prit le campagnol maigrichon, et s’en alla pour le manger. Pie, elle, repartit près de ses camarades, dégoulinante de sang. Flamme sortit alors du tas un énorme lapin bien gras.

« Qui voudra se battre pour lui ? »

Branche Froide vit Mésange hésiter, mais la chatte n’abandonna pas ses chatons. Aigle, un imposant matou brun et noir s’avança au centre de l’arène. C’était un des combattants les plus forts. Personne n’osa venir se battre contre lui.

« Comme c’est bête... ricana Flamme. Je vais devoir le manger moi même alors ? »

Branche Froide sortit les griffes et s’avança au centre, en face d’Aigle. Branche Froide était beaucoup plus petit que le mâle, mais il connaissait de bonnes techniques de combats enseignées par sa mère. Il paraît que c’était les techniques de combat de son ancien clan.

- « Tiens donc… Voilà que ça va pimenter les choses. Renifla Flamme.

- Si tu crois que tu as tes chances, c’est que tu es une cervelle de moineau petit. » Menaça Aigle.

Branche Froide leva les yeux au ciel, et se mis en position. Aussitôt, Aigle attaqua. Le petit matou blanc esquiva les griffes du matou et en profita pour griffer le flanc de son adversaire. Le matou rugit puis sauta sur Branche Froide. Cette fois ci, le petit chat blanc n’eut pas le temps d’esquiver, et son adversaire lui enfonça ses griffes profondément dans le ventre. Branche Froide lâcha un cri de douleur puis le repoussa avec ses pattes arrières. Aigle se cogna la tête contre un rocher, et n’eut pas le temps de se relever que Branche Froide lui labourait déjà le ventre. Aigle griffa la joue de Branche Froide. Ce dernier pouvait sentir tout les regards posés sur lui et le matou imposant. Ce dernier lui sauta dessus et l’écrasa, mais Branche Froide était plus petit et plus rapide, il glissa en labourant le ventre de son ennemi, puis le renversa et le plaqua au sol, une patte sur sa gorge. Branche Froide avait gagné.

- « L’important n’est pas la force et la taille, mais l’intelligence et la rapidité. Gronda Branche Froide. Ne jamais se fier au physique des autres.

- Impressionnant.» Miaula Flamme en lui tendant le lapin.

Branche Froide saisit le lapin, et ne fit pas attention aux regards haineux d’Aigle. Il emporta sa prise et la déposa devant Mésange.

- « Les petits et toi en avez plus besoin que moi.

- Merci. » soupira la chatte et se dépêchant d’avaler la proie.

Branche Froide sortit de l’arène en direction du camp. Alors qu’il cheminait entre les arbres, Epine le rattrapa.

« Tu as bon cœur. Violette Enneigée serait fier de toi. »

Branche Froide sentit une brise chaude et légère l’envelopper.

« Elle l’est déjà, mais elle ne devrait pas. Tout le monde devrait se comporter comme elle. »

Chapitre II[]

- « … je te nomme Nuée de Violette, en hommage à ta mère.

- Nuée de Violette ! Nuée de Violette ! »

La petite chatte grise claire bomba le poitrail en se répétant son nouveau nom. Elle avait tant attendu ce moment ! Mais… Si seulement sa mère pouvait être avec elle en ce moment… Brin de Passereau, son ami, s’approcha d’elle.

- « Bravo ! Tu es une guerrière à part entière maintenant !

- Merci. » répondit Nuée de Violette.

Etoile de Brise descendit du promontoire et s’approcha de la nouvelle guerrière.

- « Nuée de Violette. Ce soir tu as ta veillée, mais tu ne seras pas dispensée de patrouille. J’aimerais que tu ailles chasser avec Fougère d’Ecume et Goutte de Brume cet après midi.

- D’accord. »

Lorsque Nuée de Violette était chatonne, sa mère avait disparu pendant une attaque d’un groupe de chat errant. La dernière personne à l’avoir vu était le chef en personne. C’était Goutte de Brume qui s’était occupée d’elle. La compagne du chef avait perdu sa fille deux lunes plus tôt, et il lui restait du lait. Mais c’est il y a cinq lunes, que Etoile de Brise l’aperçut au Clan des Etoiles en allant à la grotte de la vie. Nuée de Violette était maintenant convaincue que sa mère ne reviendrait jamais. Et pourtant, elle en avait toujours espéré le contraire.

Nuée de Violette regarda le ciel. Des nuages gris clair laissaient place aux gris foncés. Il allait pleuvoir pour sa patrouille. Elle apercevait le soleil entre les nuages. Il était midi. Elle pris un écureuil qu’elle emporta à Roseau des Profondeurs et Plume d’Abysse.

Lorsqu’elle entra dans la tanière des anciens, Plume d’Abysse se lécha les babines, puis donna un coup de patte dans le flanc de son frère qui était en train de dormir.

- « Réveille toi vieille chouette paresseuse ! Nuée de Violette nous a apporté du gibier. »

Nuée de Violette déposa le gibier devant les deux anciens, tandis que Roseau des Profondeurs ronchonnait. Nuée de Violette s’assis dans un coin de la tanière faite de branches d’arbres solides, puis commença une toilette rapide.

- « Alors, miaula Plume d’Abysse entre deux bouchées, il te plaît ton nouveau nom ?

- Oui. acquiesça Nuée de Violette. Même si il me fait un peu trop penser à.. »

Sa gorge se serra. Plume d’Abysse tandis le reste de l’écureuil à son frère, puis s’assit, les yeux pleins de douceur.

- « Tu sais, tu devrais arrêter de la pleurer comme ça et ouvrir un peu les yeux autour de toi. Depuis que tu es petite tu as toujours l’air ailleurs. Tu as quinze lunes maintenant. Il faut que tu passes à autre chose.

- A quoi elle ressemblait ? demanda pour la première fois Nuée de Violette.

- C’était une très jolie chatte. Elle était gris clair, comme toi, sauf qu’elle avait les pattes et les oreilles blanches. Elle était toujours gentille avec tout le monde.

- Et mon père ?

- Ton père, c’était la copie d’Etoile de Brise, mais en blanc. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, malgré la couleur. répondit Plume d’Abysse. Promet moi d’aller de l’avant et de ne pas regarder derrière toi maintenant s’il te plaît Nuée de Violette. C’est important pour tout le monde.

- Promis.

- Aller, va manger un morceau. J’ai entendu dire que tu avais une patrouille de chasse cet après midi. »

Nuée de Violette sortit de la tanière des anciens et se dirigea vers le tas de gibier. Elle saisit une grive, puis s’en alla vers Brin de Passereau.

- « Tu veux partager une grive avec moi ? lui demanda-t-elle en essayant de sourire.

- Bien sur ! » ronronna le matou.

Après avoir partagé la grive avec son ami, elle se dirigea vers le tunnel d’ajonc où l’attendait Fougère d’Ecume et Goutte de Brume. Le matou blanc et gris agita la queue et sortit du camp. Nuée de Violette le suivit tandis que Goutte de Brume fermait la marche.

- « Où vas-t-on ? demanda Nuée de Violette.

- Près du grand sycomore. répondit Fougère d’Ecume. Tornade d’Epine et Eclair Luisant y ont déniché un nid de souris, hier.

- D’accord. »

Quelques secondes plus tard, un fumet de merle parvint aux narines de Nuée de Violette. La petite chatte gris clair était la meilleure pisteuse du clan. Elle pouvait sentir les odeurs plus fort que les autres guerriers, et de plus loin. Elle s’arrêta et agita la queue pour demander à ses compagnons de s’arrêter. Elle avança doucement, puis se mit dans la position du chasseur. Une fois qu’elle ne fut pas très loin du merle, qui ne se doutant de rien, picorait des graines à l’ombre d’un chêne, elle sauta sur le merle qui déploya ses ailes pour s’envoler mais elle l’acheva et le rapporta à ses camarades.

- « Tu es vraiment très forte ! s’exclama Goutte de Brume tandis qu’elle enterrait la prise. Je ne l’avais pas sentit du tout !

- Merci ! ronronna Nuée de Violette.

- C’est vrai que ton odorat est bien développé. acquiesça le guerrier blanc et gris. Remettons nous en route, nous ne sommes plus très loin de ce nid à souris. »

Chapitre III[]

Branche Froide regarda le ciel. Des nuages gris se pressait au dessus d’eux, ne laissant plus passer les rayons du soleil. Le matou blanc regarda autour de lui. Une tanière dans ce camp ? Il n’en avait pas. Ce n’était qu’un buisson qui ne supporterait pas l’averse qui s’approchait. Branche Froide monta dans un arbre, à la recherche d’un point de vue pour trouver quelque chose qui pourrait l’abriter. Mais il n’y avait rien en vue.

Lorsqu’il se tourna, il découvrit un trou dans l’arbre. Il semblait assez grand pour que le chat puisse s’allonger et dormir paisiblement. Il se dépêcha d’aller prendre de la mousse pour se faire un nid, puis se dirigea vers l’arène de combat, qui se situait à quelques queues de renard du camp. La pluie se mit alors à tomber, et le tonnerre gronda dans le ciel. Mésange, qui était allongée sous un arbre, se releva en vitesse, effrayée. Branche Froide regarda la chatte et ses chatons qui courait se mettre à l’abri sous un buisson. Le matou soupira. Il devra se passer de tanière. Il s’approcha de Mésange.

« Le buisson ne supportera pas cette averse, et tes petits vont geler. il jeta un coup d’œil à Ortie, Ronce et Silence. J’ai une tanière dans un arbre. Suis moi. »

La chatte le remercia, puis elle le suivit en incitant ses chatons à la suivre. Lorsqu’il arriva en bas de l’arbre, il dit :

«C’est juste en haut. Monte Ortie puis installe toi et réchauffe les. Je t’amène Ronce et Silence. »

La chatte prit son chaton par la peau du cou puis escalada l’arbre et s’allongea dans la petite tanière. Branche Froide saisit Silence par la peau du cou puis ordonna à la petite chatonne de rester en bas. Il grimpa rapidement l’arbre et déposa le petit dans le nid près de sa mère, puis il redescendit et saisit Ronce. Il la déposa elle aussi près de sa mère.

« Merci beaucoup Branche Froide. le remercia Mésange. Tu es comme ta mère. »

Le matou blanc redescendit sans un mot, trempé, puis se retrouva face à Epine.

- « Pourquoi es-tu aussi gentil avec elle? Demanda-t-elle.

- « Parce que je traite les chats comme j’aurais aimé qu’ils nous traites, ma mère et moi lorsque j’étais petit. répondit Branche Froide. A part toi, personne ne nous aidais.

- Tu as raison.

- Epine. miaula Branche Froide d’une voix grave.

- Oui ? demanda la chatte grise cendrée, inquiète.

- Je vais partir à la recherche de mon clan. annonça Branche Froide. J’ai trop attendu. Je vais réaliser ce que ma mère n’a jamais pu faire. Retourner dans mon clan natal, et ne pas rester dans ce groupe de brute une seconde de plus.

- Mais tu ne les connais même pas ! s’exclama Epine. Comment peux-tu les retrouver ?!

- C’est simple. répondit le mâle blanc. Je suivrais les indications. Il me suffit de descendre la montagne et de marcher longtemps afin de retrouver cette forêt de landes, de bois, de ruisseau et de pinède.

- C’est plus compliqué que ça ! cracha Epine.

- Qu’est-ce que tu en sais ?! s’énerva Branche Froide. Tu ne l’as jamais fait ce chemin toi ! »

Epine recula d’un bond, les oreilles en arrière, comme si elle avait été touchée par les mots du matou. Elle avança vers Branche Froide puis le regarda froidement.

« Et toi, qu’est-ce que tu en sais si j’ai fait ce chemin ou non ? »

Des flammes dansaient dans le regard de la chatte grise cendrée. Elle semblait sur le point d’exploser. Un éclair retentit dans le ciel, et la pluie redoubla.

- « Je te signale que j’ai 5 lunes de plus que toi ! pesta-t-elle. En 5 lunes, on peut faire beaucoup de choses.

- Que tu le veuilles ou non, j’irais. Ne t’avises pas de sortir les griffes pour m’en empêcher. s’entêta Branche Froide.

- Alors c’est comme ça que tu me vois ? gémit Epine. Une chatte sanguinaire qui sort ses griffes pour parvenir à ses fins ?!

- Bien sûr que non ! Arrête de chipoter pour un truc pareil ! On dirait un chaton ! »

Branche Froide eu soudain très chaud sur le museau. Epine l’avait griffé. Le sang dégoulinait doucement de son museau pour venir se caler sur ses babines.

« La ferme minus. »

Le ton grave de la chatte donna l’impression à Branche Froide qu’elle était tout à coup au dessus de lui, tellement grande et forte que personne ne pourrait la surpasser.

-  « Je te signale que tu es censé être mon ami, alors arrête de me cracher dessus. Moi je n’essaie que de te protéger, comme me l’a demandé ta mère.

- Désolé. s’excusa Branche Froide. Je me suis emporté...

- Bon, on part quand ? demanda la chatte cendrée.

- Tu viens ? S’étonna-t-il.

- Evidement cervelle de souris. »

Chapitre IV[]

Nuée de Violette posa ses deux souris sur le tas de gibier puis leva la tête vers le ciel. Des gros nuages noirs gorgés de pluie s’avançaient vers le camp. Elle prit une souris puis alla s’asseoir sous un rocher qui l’abritait de la pluie, à côté de Brin de Passereau.

- « On partage ? demanda-t-elle.

- Bien sûr. » répondit le matou noir.

Quelques secondes après, l’averse éclata. Heureusement, la chatte était à l’abri. Elle était mal à l’aise. Une question qui trottinait dans sa tête depuis son plus jeune âge voulait vraiment sortir.

- « Brin de Passereau…

- Oui ?

- Tu y étais toi non ? Je veux dire, la nuit où ma mère a disparue. »

Un silence pesant s’installa. Le matou pétrissait la terre.

- « Eh bien… C’est un peu vague. C’était lors de ma première lune d’apprentissage.

- Raconte quand même s’il te plaît. » insista Nuée de Violette.

Brin de Passereau inspira un bon coup puis se lança.

- Eh bien… J’étais de garde avec mon mentor, et puis j’ai sentit une odeur particulièrement étrange et vu des buissons bouger. A ce moment là mon mentor était partit au petit coin, c’était ma première lune d’entrainement, et je ne savais pas encore me défendre. C’est après que j’ai vu des yeux dans le buisson. J’ai crié et alerté le clan et puis un chat roux énorme m’a sauté dessus. Je l’ai esquivé et je suis partit me réfugier dans la pouponnière avec les anciens et les reines sous l’ordre d’Etoile de Brise. Ta mère avait mis bas le matin avant l’attaque, et toi et… toi tu la tétait, sans te douter de rien. La bataille faisait rage dehors et puis Feuille de Cerisier est venue nous ordonner de partir nous réfugier aux rochers du soleil. Je suis sortit et j’ai emmené les anciens. Après j’ai voulu retourner aider Etoile de Brise qui accompagnait Violette Enneigée et je suis arrivée près de la rivière avec le tronc d’arbre qui servait comme pont. Etoile de Brise était assis avec toi près de lui, et il regardait l’autre côté de la rivière. Et il m’a dit qu’elle était repartie chercher… Euh… Quelque chose à elle de précieux. On l’a attendue pendant plus d’un quart de lune, puis on a compris que soit elle avait été tuée, soit elle était au service du chef de ce groupe.

- Qu’est-ce que c’était la chose précieuse ? demanda Nuée de Violette.

- Eh ben ça devait être quelque chose en souvenir de ton père ou un truc comme ça. balbutia Brin de Passereau.

- Tu ne sais pas mentir… soupira Nuée de Violette. Allez, arrête de tourner autour du trou et dit.

- J’ai pas le droit… miaula Brin de Passereau. Désolé Nuée de Violette. »

La chatte grise claire baissa la tête puis sortit sous la pluie.

- « Nuée de Violette ? demanda Brin de Passereau. Reviens, tu vas être trempée.

- Je m’en fiche. marmonna Nuée de Violette. Je vais réfléchir tranquillement en dehors du camp.

- Mais, il fait nuit !

- M’en fiche. »

Nuée de Violette sortit du camp, la pluie alourdissant son pelage trempé. Elle marcha en forme de zig-zag. Qu’est-ce que sa mère était partie chercher avant de disparaître ? Qu’est-ce que le clan lui cachait ? Même Brin de Passereau, son meilleur ami qui lui confiait tout, ne voulait pas lui dire. La jeune guerrière alla s’asseoir sur la petite colline qui dominait le territoire des clans. Elle regarda au loin vers les hautes pierres. Quelque chose l’attirait. Elle avait l’impression qu’une présence souhaitait l’emmener au loin, lui montrer quelque chose. Mais la chatte ne bougea pas. Elle continua à regarder les hautes pierres, intriguée, et surtout captivée. C’est alors qu’elle eu l’impression que le sol s’effondra sous ses pattes. La guerrière ouvrit la bouche pour crier mais aucun son ne sortit. Elle se retrouva alors dans le camp du clan du tonnerre. Mais il avait l’air différent. C’est alors que la version miniature de Brin de Passereau entra en trombe dans le camp en hurlant des choses qu’elle ne comprenait pas. Etoile de Brise sortit de sa tanière, ainsi que tout les guerriers, mais ils avaient tous l’air plus jeune. Est-ce que… Je suis dans le passé ? Elle vit alors Plume d’Abysse et Roseau des Profondeurs ainsi qu’un mâle noir se jeter sur deux chats errants. Mais c’est… Poil de Houx ?! Le frère de Plume d’Abysse et Roseau des Profondeurs qui est décédé quand j’avais une lune… Tout de ce que lui avait raconté Brin de Passereau quelques minutes auparavant était en train de se dérouler devant ses yeux. Soudain sa vue se brouilla et elle apparut devant une rivière, Etoile de Brise était assis et contemplait les buissons de l’autre rive. Une petite boule de poil grise claire gémissait contre lui. C’est moi ? Brin de Passereau, en apprenti, donc Nuage de Passereau sortit des fougères et s’avançait vers Etoile de Brise. Il lui parla mais Nuée de Violette ne comprenait rien. Aucun son ne sortait de leur bouche. Puis la vue se brouilla encore et cette fois ci elle apparut devant un buisson. Une chatte grise aux extrémités blanches se tenait debout. Elle cachait quelque chose derrière elle, mais d’où était Nuée de Violette, elle ne pouvait pas le voir. Elle essaya de bouger pour voir, mais elle n’y arrivait pas. Elle vit le matou roux qui avait attaqué Nuage de Passereau cracher sur la chatte. Ma mère ? Juste à côté se tenait une petite chatte grise cendrée qui ne semblait pas avoir plus de cinq lune. Violette Enneigée la regardait perdue dans ses souvenirs. Nuée de Violette fut alors projetée dans les souvenirs de sa mère. Elle entendait des hurlements, et voyait Goutte de Brume ainsi que Etoile de Brise entrain de verser toute les larmes de leur corps. Puis elle vit une petite chatonne grise cendrée comme celle qui était à côté du mâle roux, mais en plus jeune, en train de jouer devant le chef et sa compagne. Puis, plus rien. Sa vue se brouilla à nouveau et elle se retrouva affalée sur la colline. Elle leva la tête haletante et épuisée, puis réfléchit à ce qu’elle venait de voir. Nuée de Violette était au courant que son oncle et sa tante avait eu une fille, Petite Cendre, qui avait disparue lors de ses trois lunes. S’agirait-il de la chatte grise cendrée ? Et si oui, elle serait en vie… Mais il restait une chose, elle avait vu la disparition de sa mère et avait découvert que sa cousine était encore en vie lors de la disparition de Violette Enneigée, mais qu’est-ce que cachait cette dernière ?

Chapitre V[]

Branche Froide marchait avec Epine sur le chemin vers le territoire des clans. La pluie avait cessé juste avant qu’ils partent, et le vent se faisait de plus en plus fort. Soudain il s’arrêta. Un hurlement retentit. Un hurlement de rage. Branche Froide tourna la tête brusquement vers Epine.

- « C’est Flamme ? S’inquiéta la chatte cendrée.

- Je pense. gronda Branche Froide. Cours, il ne devrait pas tarder à nous rattraper si ça continue. »

Les deux chats se mirent à courir, les feuilles mortes craquant sous leurs pattes.

- « C’est débile que la pluie ce soit arrêtée juste avant qu’on parte ! souffla Epine. Flamme nous retrouva à coup sûr si il ne pleut pas avant demain matin ! Peut-être qu’on aurait du partir une fois qu’il aurait re plu ?

- Non. pesta Branche Froide. Regarde les nuages noirs qui arrivent au loin. Ils pleuvra bientôt. »





Un bruit sourd éclata dans le ciel. L’orage. Il était là. Branche Froide se précipita sous un rocher qui pouvait abriter Epine et lui pour la nuit. La chatte cendré le suivit.

- « Branche Froide… Flamme ne renoncera pas à courir même si il pleut. Là c’est un peu trop voyant non ?

- Reste ici. » soupira le chat blanc.

Il sortit et alla ramasser des bouts de bois ainsi que des feuilles puis retourna s’allonger sous le rocher en mettant les bout de bois et les feuilles de sortes à ce qu’il soit cachés, tout en laissant un trou pour la sortie. Il posa sa tête sur ses pattes et s’apprêtait à fermer les yeux lorsque Epine siffla.

- « Ne me dis pas que tu vas dormir là ?!

- Bah euh si pourquoi ? s’étonna Branche Froide. Il faut dormir pour être en forme pour reprendre la route demain.

- Et Flamme alors ? siffla la chatte.

- Tssss. On a qu’a faire des tours de garde si tu as tant peur que ça. Réveille moi à minuit. »

Sans écouter la chatte, il ferma les yeux puis s’endormit.



Une patte se planta dans son flanc. Il ouvrit les yeux et vit Epine.

« C’est à ton tour. »

Le matou sortit de la tanière en rampant puis s’étira avant de se faire une rapide toilette. Il regarda le ciel. La lune était remplie à moitié, et le ciel était rempli d’étoiles rendant la surface noire agréable à regarder. Aucun nuage voilait le ciel, alors que peu de temps avant, il pleuvait. Branche Froide leva la truffe et sentit un fumet de campagnol. Son ventre miaulait famine. Il se rapprocha des buissons en rampant, puis, une fois assez près du campagnol, il lui sauta dessus et l’acheva. C’est alors qu’un deuxième campagnol sortit d’un buisson en couinant. Ni une, ni deux, Branche Froide répéta son attaque. Il prit les deux campagnols dans la gueule et en déposa un juste à côté d’Epine qui dormait à point fermer, puis il ressortit et entama son campagnol. La chaire était tendre, et chaude, ce qui était assez rare, car généralement, Flamme mangeait toute les proies chaudes et laissait les froides qui avait été chassées plus tôt pour le groupe. Après avoir terminé son repas, il se leva et s’avança vers un bord de falaise puis s’assis. Le soleil se levait, et au loin, il crut distinguer quatre silhouette sortir d’une grotte dans la montagne. Mais c’était assez loin, les silhouette étaient très petites, mais on les voyaient assez pour dire que c’était des chats. Les quatre se dirigeaient vers le territoire des clans. Branche Froide secoua sa tête pour arrêter d’y penser et resta sur ses gardes, au cas où Flamme ou n’importe quel danger arriverait.

Chapitre VI[]

Nuée de Violette ouvrit les yeux. Les rayons du soleil passaient à travers les branches de la tanière des guerriers pour l’éblouir. Cela faisait un quart de lune qu’elle avait fait sa découverte. Elle avait interrogé sa tante, Goutte de Brume, qui refusait de lui dire ce qu’avait caché Violette Enneigée, et qui était aller sermonner Brin de Passereau pour avoir lâché cette information. Nuée de Violette avait enfin prit sa décision. Il fallait demander à son oncle. Elle s’avança près du promontoire et appela Etoile de Brise.

« Entre. » miaula le chef.

Nuée de Violette entra dans sa tanière et le trouva en train de parler avec Feuille de Cerisier. Il tourna la tête vers elle.

- « Tu voulais me parler ? demanda-t-il.

- Oui. répondit Nuée de Violette. Mais est-ce que je pourrais te parler seul à seul s’il te plait ? »

Son oncle hocha la tête, puis Feuille de Cerisier sortit.

- « De quoi voulais-tu me parler ?

- Qu’est-ce que ma mère est allée chercher avant de disparaître ?

- Nuée de Violette. Tu sais très bien que c’est quelque chose en rapport avec Oreille Tigrée. Nous te l’avons dit mainte fois.

- Alors pourquoi Brin de Passereau m’a dit qu’il n’avait pas le droit de me le dire ? »

Le chef soupira.

- « Ecoute Nuée de Violette ça ne sert à rien d’insister. Personne ne te dira rien dans ce clan.

- Même par le chantage ? demanda la chatte en souriant.

- Même par le chantage. acquiesça le chef.

- Et si je te disais que j’avais des informations sur Petite Cendre, ma cousine, ta propre fille ? »

Le chef qui était en train de se lécher la patte se stoppa net. Il tourna lentement la tête vers sa nièce.

- « Que sait tu sur elle ?

- Eh bien… Je te le dirais quand tu me diras ce que cachait Violette Enneigée. »

Le chef leva la tête et contempla le plafond du promontoire, puis après un long moment de silence, il se tourna vers Nuée de Violette.

- « C’est d’accord. Mais promet moi, quoi que je te dises, tu ne quitteras pas ce clan, et surtout, tu dois dire ce que tu sais sur Petite Cendre en premier.

- C’est promis.

- Bien. Alors parle, et je te dirais juste après.

- Et bien… Il y a un quart de lune, j’ai eu une vision, alors que j’était en train de regarder par delà les hautes pierres sur notre petite colline. C’était lorsqu’il y a eu la bataille. Maman cachait quelque chose derrière elle, mais je n’arrivait pas à voir. Et il y avait un grand mâle roux, et à côté une petite chatte. J’ai été projetée dans les souvenirs de ma mère, et j’ai entendu des hurlements, des cris, des pleurs, je vous ai vu toi et Goutte de Brume pleurer, puis juste après j’ai vu cette petite chatte, elle était cendrée, et elle semblait plus petite, vous jouiez avec elle et vous riez. J’en ai déduit que c’était elle. J’en conclus donc que, Petite Cendre était encore en vie lorsqu’il y a eu l’attaque.

- Oula. Tu as eu une vision ? Pourquoi est-ce que tu ne m’en as pas parlé ? Et c’était il y a quinze lune, Petite Cendre n’est peut-être plus en vie.

- Peut-être que si ? On ne sait jamais. Peut-être qu’elle a été forcée de suivre le mâle roux, comme ma mère.

- D’accord mais… Bon… Je vais te dire ce que ta mère cachait.

- Qu’est-ce qu’elle cachait ?! s’écria Nuée de Violette, impatiente de pouvoir enfin savoir ce qu’elle voulait savoir depuis ses premiers souvenirs.

- Ton frère.

- Mon quoi ?!

- Ton frère.

- Comment ça ?! Pesta-t-elle. J’ai un frère et personne ne me l’avais dit ?! Pourquoi ?! Hein ? Pourquoi ?!

- Nuée de Violette, calme toi. gronda le chef. C’était pour que tu ne quittes pas le clan pour partir à sa recherche. Et n’oublie pas que tu m’as fait une promesse. Tu ne dois pas la rompre.

- Tsss. siffla-t-elle. Il ressemblais à quoi ? Il s’appelait comment ?

- Il était blanc aux oreilles et à la queue brune… Il s’appelait Petit Froid.

- Petit Froid…

- Est-ce que tu pourrais aller me chercher Goutte de Brume s’il te plait ? J’aurais besoins de lui parler.

- D’accord.

- Merci Nuée de Violette. Passe une bonne nuit. »

Sur ce, la chatte grise claire sortit de la tanière du chef. Elle se retrouva face au vent. Une brise glacée lui soufflait dessus, lui apportant l’odeur de la saison des neiges, des bruyères, des fougères, et des diverses autres plantes qui se trouvaient dans le camp. Feuille de Cerisier était assise près d’un tas de branche. Elle discutait avec Oeil de Merle, Pluie Humide et Goutte de Brume. La chatte grise claire s’approcha de sa tante, coupant la lieutenante.

- « Goutte de Brume. appela Nuée de Violette.

- Oui Nuée de Violette ? Que se passe-t-il ? Tu as l’air démoralisée…

- Je viens d’apprendre qu’on m’avait caché le fait que j’avais un frère, mais à part ça, Etoile de Brise veut te parler. Il t’attend dans sa tanière.

- Que… comment es-tu au courant ?

- Le chantage Goutte de Brume. Il fallait utiliser le chantage. Dépêche toi, je pense que tu serais heureuse de savoir ce que Etoile de Brise va te dire. »

La chatte blanche au ventre arrondi par ses chatons à naitre se dépêcha de rejoindre son compagnon. Nuée de Violette se dirigea vers la tanière des guerriers, et aperçu Brin de Passereau qui en sortait.

- « Pourquoi ne pas me l’avoir dit ? lui demanda-t-elle.

- Ne pas t’avoir dit quoi ? s’étonna le matou noir.

- Que j’avais un frère. pesta la chatte. Pourquoi m’avoir caché quelque chose dont je désire depuis que je suis toute petite ? Un membre de ma famille ?!

- Ce n’était pas moi Nuée de Violette. C’était l’ordre de ton oncle. Crois moi s’il te plait.

- Je te crois. siffla-t-elle. Mais ne me ment plus jamais ok ? Sinon tu auras affaire à moi. »

Chapitre VII[]

Après avoir passé une nuit assis sur le bord de cette falaise, qui, était trempée à cause de l’averse de la veille, Branche Froide avait réussi à avoir mal à la gorge. Sa voix était enrouée, et cela lui faisait mal de parler. Encore les pattes repliées sous lui, le matou blanc se releva, les muscles ankylosés. Il s’étira bien puis contempla le ciel et ses multiples couleurs. Le rose de l’aube se mélangeait avec la couleur orangée, puis le jaune qu’apportait le soleil qui se levait. Après avoir passé un certain temps à contempler le levé du soleil, le matou repartit vers la petite tanière où dormait Epine.

« Epine. appela le chat. Il faut reprendre la route. »

La chatte cendrée se leva puis regarda le matou de haut en bas.

- « ça va ? On dirait que tu t’es pris une branche sur la tête.

- Oui oui ça va. »

Epine leva sa queue et la passa sur le front de Branche Froide.

- « Tu as de la fièvre ! s’exclama la chatte. Va te reposer je vais construire une tanière un peu plus grande pour pouvoir avoir un peu plus de place !

- Non il faut y aller. s’entêta Branche Froide.

- ça suffit ! cracha Epine. Tu vas te coucher et point final! »

Sur le ton grave de la chatte, Branche Froide se dépêcha d’aller s’allonger. Il était en effet malade. Rester dehors sur de la pierre froide lui avait donné un puissant mal de tête et le fatiguait beaucoup. Dès qu’il eu posé sa tête sur ses pattes, il s’endormit.



Le matou s’endormit, mais une forte douleur lui brûlait la tête. La fièvre ne faisait qu’empirer. C’est alors que Branche Froide aperçu sa mère. Mais elle était différente, elle était pleine de sang, elle hurlait, et elle avait les yeux rouges. Conscient que la fièvre le faisait délirer, Branche Froide essaya de se réveiller, et y parvint. Cette fois ci, il ne se réveilla pas dans le petit nid sous la toute petite voûte de roche, mais dans une tanière faite avec des branches de bois. Il se trouvait allongé sur un nid de mousse. Epine, était allongée sur un nid de mousse juste à côté.

- « Tu es enfin réveillé ! Tu as dormis toute la journée, et j’ai eu bien du mal à te déplacer, tu as mangé quoi pour être si lourd ?

- C’est que des muscles. articula difficilement Branche Froide.

- C’est ça. Ricana Epine. Repose toi, il faudrait que je trouve de la camomille pour faire baisser ta fièvre.

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